Je pense donc que notre formation doit porter une attention particulière à la prise en charge de
la santé mentale.
En troisième année, lors de la mise en place de mon « projet TFE », j’avais choisi de me pencher
sur le risque de suicide chez les personnes LGBTQIA+1 car c’était un sujet qui me semblait très
important. À l’heure actuelle, c’est un sujet qui fait pleinement partie de notre société et
concerne une population qui s’ouvre et se révèle progressivement en Europe et dans le reste du
monde. De plus, le suicide est un problème de santé publique à part entière qui touche de
nombreuses personnes chaque année. Il me tient à cœur d’en parler car il peut entraîner des
conséquences graves, et souvent irréversibles, sur la vie des individus concernés.
L’an dernier, j’ai décidé de contacter Aurore Dufrasne, psychologue, psychothérapeute,
sexologue et formatrice de l’association Genres Pluriels pour mieux cerner ce sujet et le faire
ainsi évoluer sur une question de recherche. Lors de notre discussion, j’ai appris que bien que
le risque de suicide soit une réalité parmi les personnes transgenres, il est largement influencé
par les relations interpersonnelles et la transphobie. J’ai également appris que toutes les
personnes transgenres ne vivent pas nécessairement mal leur transition, mais que le manque de
compréhension et de connaissance des autres peut avoir un impact négatif sur elles et sur leur
bien-être. Cette conversation m’a permis de voir le sujet sous un nouvel angle. Il est crucial de
sensibiliser les autres personnes qui ne font pas partie de cette population et de créer de la
prévention pour favoriser le bien-être des populations qui subissent des discriminations dans
notre société actuelle.
À la suite de cet échange, dans ce travail de fin d’étude (TFE), j’ai choisi de me concentrer sur
la prévention en santé mentale et bien-être. En effet, bien que le suicide soit un risque pour les
personnes transgenres, il est souvent lié davantage aux attitudes et aux comportements des
autres envers elles plutôt qu’à leur identité de genre en elle-même, selon l’expertise d’Aurore
Dufrasne.
Quel est l’impact de la mise en place des méthodes de prévention sur la santé mentale des adolescent·e·s et jeunes adultes transgenres ? ?
Retrouvez le TFE Complet en cliquant sur le fichier PDF ci-dessous !