Genres Pluriels soutient cet appel à pétition de l’OII :
Contre la violation des droits humains des enfants et adultes "gender variant"
Cette pétition est en ligne sur :
Pétition adressée à :
A l’intention de l’honorable George Smitherman, Ministre de la Santé et des Soins de longue durée, Province de l’Ontario
Ministère de la Santé et des Soins de longue durée
gsmitherman.mpp.co@liberal.ola.org
Édifice Macdonald, bureau M1-57
900, rue Bay
Toronto ON M7A 1R3
Canada
Nous, les personnes soussignées, exprimons notre sincère inquiétude en ce qui concerne la violation des droits humains et le manque de soins de santé adaptés pour les enfants et adultes transsexuels, intersexués et/ou non conformes aux stérotypes en matière de genre ("gender variant") vivant en Ontario. Nous exprimons aussi notre inquiétude en ce qui concerne l’impact que l’Ontario a sur le plan international dans ce domaine qui affecte les soins de santé des personnes intersexuées et transsexuelles dans le monde entier.
Alors que l’association américaine de psychologues a régulièrement répété que les thérapies dites "de conversion" à l’égard des personnes homosexuelles étaient totalement inacceptables sur le plan éthique et l’association américaine de psychiatrie l’a soutenue,
Vu que le CAMH (Centre de toxicomanie et de santé mentale) et certains spécialistes qui sont responsables des soins de santé de cet hôpital associent (et confondent) l’orientation sexuelle avec l’identité de genre et pratiquent les traitements susmentionnés pour changer le comportement des enfants "gender variant",
Et vu que les K. Zucker et R. Blanchard sont connus pour des prises de positions particulièrement peu respectueuses des personnes à l’identité de genre atypique et pour des prises en charges gravement maltraitantes aux conséquences parfois terribles,
Et vu que K. Zucker, R. Blanchard et le CAMH sont impliqués dans les questions touchant les personnes intersexes et qu’ils approuvent des assignations arbitraires sans le consentement de l’enfant, et qu’ils recourent à une terminologie stigmatisante qui a profondément blessé la communauté intersexe car elle encourage la mutilation génitale des enfants intersexuées,
Vu que les critères traditionnels basés sur l’anatomie externe pour déterminer le sexe d’un enfant sont désuets et aboutissent parfois à une assignation de sexe erronée et gravement dommageable d’un petit enfant, (ce qui constitute une maladie iatrogénique, i.e. induite par un acte médical) qui l’empêche de mener une vie heureuse et bien équilibrée. Et vu que de telles assignations de sexe iatrogéniques ne sont pas reconnues et l’enfant n’a pas le droit de corriger l’erreur médicale, l’enfant n’a pas d’autres choix que de se faire soigner en tant qu’adulte transsexuel,
Pour ces raisons, nous, les soussignés, affirmons que les droits humains des personnes intersexuées et enfants "gender variant" vivant en Ontario ne sont pas respectés et qu’ils n’ont pas le même accès aux de soins de santé que les autres Ontariens,
Nous nous opposons aux protocoles et aux traitements imposés par le CAMH pour les enfants et adultes "gender variant" et nous exigeons qu’on mette fin à toutes ces pratiques,
En plus, nous demandons que les praticiens inefficaces et coûteux, K. Zucker et R. Blanchard, soient congédiés.
Et en plus, nous exigeons qu’on mette fin à tous les traitements qui empêchent les enfants "gender variant" de s’épanouir et de s’exprimer librement.
Et nous demandons des traitements de réparation pour ces adultes et adolescents, victimes d’une assignation de sexe erronée et donc d’une maladie iatrogénique qui sont en accord avec le sexe qui leur est le plus approprié afin de corriger cette erreur médicale.
Et nous demandons qu’on fasse des listes d’attente pour toutes les personnes sans discrimination sexuelle qui ont besoin des mêmes traitements, par exemple, une liste commune pour toutes les interventions chirurgicales de gynécomastie sans prendre en compte l’assignation de sexe de la personne.
Nous demandons qu’on cesse de nier des traitments appropriés aux personnes transsexuelles si elles refusent de se faire prendre en otage par des psychologues et/ou psychiatres puisque ces traitements se sont révélés inefficaces et parfois dévastateurs et qu’on leur donne accès aux traitements appropriés une fois que toute autre psycholpathologie comorbide est éliminée.
Et donc, nous invitions l’honorable ministre de la santé à marquer sa trace dans l’histoire et à accomplir ses devoirs courageusement et immédiatement en approuvant ces réformes pour le bien-être des citoyennes et citoyens de l’Ontario et par la suite pour toute l’humanité.
Sources : OII