Il est avéré que les jeunes transgenres éprouvent des difficultés à être acceptés à l’école, à la fois par leurs pairs et par l’organisation scolaire.
Comment appréhender cette situation ? Par quels moyens y remédier ?
Le principal problème qui se pose est celui du refus d’accueillir la personne dans le genre choisi à tout particulièrement les jeunes gens qui se féminisent, ce qui soulève notamment la question du « sexisme ordinaire ».
Comment intégrer la dimension transidentitaire dans une perspective de sensibilisation à la construction sociale des normes et stéréotypes de genre ?
En ce qui concerne les principaux aspects pratiques à l’utilisation du prénom social choisi ; intégration des jeunes trans dans toutes les activités scolaires, y compris sportives ; respect de l’intimité et de la pudeur à l’expérience montre que les difficultés ne sont nullement insurmontables, dès lors que les différents acteurs du système éducatif sont bien informés et que le dialogue s’instaure, dans une approche non excluante.
Quels sont les besoins spécifiques en matière d’information ? Quels supports pourraient être envisagés ?
Bien souvent, faute de solution, les jeunes transgenres se voient purement et simplement renvoyés de l’établissement où ils étaient scolarisés. Cela a un effet déstabilisant sur la scolarité, et augmente le risque de décrochage.
Comment faire pour ne pas en arriver là, et garantir à ces jeunes l’égalité des chances de scolarisation ?
La sensibilisation des élèves aux transidentités est également une question importante. En effet, des relations harmonieuses entre pairs, quelles que soient leurs origines sociales, leurs cultures, leurs confessions, leurs orientations sexuelles, leurs identités de genres, favorisent les conditions propices à l’apprentissage et à l’intégration des jeunes dans la société.
Quelles pourraient être les actions de sensibilisation à mener auprès du jeune public ?
Par cette table ronde, Genres Pluriels souhaite sensibiliser les professionnels et les pouvoirs publics à la question de la scolarisation des jeunes transgenres, et offrir le cadre d’une concertation avec les différents acteurs du champ de l’éducation, dans une démarche de recherche de partenariats et de solutions.